music for theater
© Gérard WATKINS
SCENES DE VIOLENCES CONJUGALES
GÉRARD WATKINS
En France, une femme meurt tous les trois jours suite aux coups portés par un homme. Choqué par ce chiffre consternant, Gérard Watkins se penche sur ce fléau et met en scène la violence conjugale au sein de deux couples. Après quelques textes foisonnants et passionnants qui lui valent en 2010 le Grand Prix de littérature dramatique, il confronte son écriture à la terrible réalité et à la réflexion de professionnels (docteurs, psychiatres, procureurs, travailleurs sociaux…) qui tentent chaque jour d’enrayer cette violence. L’auteur-metteur en scène et les acteurs du Perdita Ensemble cherchent, par tous les moyens du théâtre, à décrire, ausculter, comprendre ce terrorisme intime. À partir d’un travail à la fois intérieur et physique sur des personnages qui nous sont familiers, en associant les regards, très divergents, de professionnels sur l’exercice de leur métier, Scènes de violences conjugales se veut un spectacle résolument humain. Pour que la parole sonne juste mais que l’espoir subsiste au-delà des coups. Pour comprendre l’ivresse et la folie des « perpétrateurs », pour que les femmes n’abandonnent pas le combat, au propre comme au figuré. Comme le dit Ernestine, l’une des travailleuses sociales consultées, « Il ne faut pas que la femme meure ». Elle a raison, Ernestine. Il ne faut pas que les femmes meurent. Il ne faut plus que les femmes meurent.
Texte mise en scène scénographie : GÉRARD WATKINS
Musique : YUKO OSHIMA
Lumières : ANNE VAGLIO
Régie Générale et Construction : FRANCK LEZERVANT
Régie lumières : JEAN HULEU
avec
HAYET DARWICH, JULIE DENISSE, DAVID GOUHIER, MAXIME LÉVÊQUE, YUKO OSHIMA

TROPIQUE DE LA VIOLENCE
Nathasha Appanah / Alexandre Zeff

D’après le roman Tropique de la Violence de Nathacha Appanah © Éditions Gallimard
Adaptation et mise en scène : Alexandre Zeff
Avec : Mia Delmaë, Alexis Tieno, Thomas Durand, Mexianu Medenou, Assane Timbo
Musiciens : Yuko Oshima, Damien Barcelona, Blanche Lafuente
Scénographie et lumière : Benjamin Gabrié
Dramaturgie : Noémie Regnaut
Collaboration artistique : Claudia Dimier
Création Vidéo : Muriel Habrard, Alexandre Zeff
Assistanat vidéo : Jules Beautemps, Sara Jehane Hedef
Création musique et son : Yuko Oshima, Vincent Robert, Guillaume Callier, Mia Delmaë
Régie Plateau et coordination : Damien Rivalland
Assistante à la mise en scène et dramaturgie : Leslie Menahem
Assistante à la mise en scène et coordinatrice : Cécile Cournelle
Stagiaire mise en scène : Adèle Sierra
Régisseur général : Sylvain Bitor
Régisseur son : François Vatin
Costumes : Sylvette Dequest
Maquillage et effets spéciaux : Violette Conti
Collaboratrice chant : Anaël Ben Soussan
Chorégraphie de combat : Karim Hocini
Construction décor : Suzanne Barbaud, Yohan Chemmoul, Benjamin Gabrié
Attachée de presse : Francesca Magni
Diffusion : Alexandrine Peyrat et Olivier Talpart
Administration La Camara Oscura : Cindy Clech
Nathacha Appanah nous plonge dans l’enfer d’une jeunesse livrée à elle-même au cœur du plus grand bidonville de France, à Mayotte. Sur cette île du bout du monde, au bord du chaos, cinq destins vont nous révéler la violence de leur quotidien. Un nourrisson nommé Moïse débarque en kwassa sur l’île de Mayotte avec sa mère, comme des milliers de migrants qui tentent la traversée depuis les îles des Comores. Cet enfant, dont la mère a peur car elle pense que c’est le fils du djinn (démon), le donne à une infirmière, Marie. Venue de métropole, Marie est depuis peu sur l’île et souffre de sa stérilité, elle accepte donc avec joie d’élever cet enfant jusqu’à ce qu’elle meure subitement d’un accident cérébral. Moïse, adolescent et livré à lui-même, va alors rejoindre un immense bidonville que l’on surnomme Gaza où vivent des milliers de mineurs isolés. Il rencontre celui qui s’est proclamé son roi, Bruce, qui, après l’avoir pris sous son aile, va le contraindre à un combat à mort. Stéphane, humanitaire, et Olivier, policier, vont nous accompagner tout au long du récit en essayant de gérer une situation insoutenable.